Serions-nous meileurs que nous croyons ?

La religion n’a pratiquement aucune influence sur le nombre d’enfants par femme. Statistiquement parlant, les facteurs décisifs sont la réduction de la mortalité infantile, l’élévation du niveau de vie au point où il n’est plus nécessaire de faire travailler les enfants, l’éducation et le travail des femmes, l’accès au planning familial.

Résultat des efforts accomplis : la population mondiale se stabilise. Cependant, par le seul effet des naissances antérieures, cette stabilisation se fera aux alentours de 11 milliards d’humains au lieu des 7 que nous sommes aujourd’hui.

 

Religions and babies

 

 

Atelier paradigme 002

Critique du Manifeste convivialiste

La lecture détaillée que vous trouverez ci-après se veut aussi sèche et claire que possible, avec un but précis : faire apparaître ce que ça change si l’on prend la décision que je propose pour fonder le nouveau paradigme : celle, politique, de donner priorité au dépassement des conflits inutiles et à la réduction des souffrances évitables.

Les raisons s’en trouvent :
– dans divers courriels que j’ai envoyés en mai à ceux des membres du club convivialiste qui semblent s’intéresser à la question du changement de paradigme,
– et sur ce blog, dans l’article « L’approche relationnelle » ainsi que, dans l’article « Atelier paradigme 001 » (Courriel à Alain Caillé daté du 3 juin 2018 à 10h33, diffusé par ailleurs aux mêmes membres). Continuer la lecture de « Atelier paradigme 002 »

Atelier paradigme 001

Dimanche 3 juin 2018 10:33

Cher Alain,

Oui, j’ai lu attentivement le n° 47 de la revue du MAUSS, fin-mars, avec passion, près de deux jours durant. Le 28 mars, j’en ai alors adressé la version numérique à mon compère, Christian Comeliau. Elle était accompagnée d’un long commentaire que j’introduisais comme ceci :
« Si tu n’as pas beaucoup de temps dans l’immédiat, je te recommande la « présentation » signée d’Alain Caillé et Philippe Chanial. Comme je te l’ai dit, je suis en pleine sympathie avec les méditations qui sont ici réunies et, au moment où je découvre ces textes, avant-hier, je ne m’étonne plus du sentiment de proximité que m’ont donné les premières réunions du club convivialiste.
Pour ce qui est des références, nous sommes proches notamment par l’importance que nous donnons au Je-Tu de Martin Buber (si tu ne l’as pas déjà lu ou travaillé, regarde la première partie « Entrées en relation ») et nous nous écartons, sans désaccord, sur les places accordées à Marcel Mauss (décisif pour eux) et à Emmanuel Levinas (décisif pour moi). » Continuer la lecture de « Atelier paradigme 001 »

Essai technique de message accessible par mot de passe

Ce message n’est que l’essai technique d’une formule qui, théoriquement permet de publier directement sur mon blog à la seule intention d’un petit nombre de correspondants à qui je donne le mot de passe leur permettant d’accéder à l’article en question.

 

Ce message n’est accessible qu’avec le mot de passe XYZ

Au delà du Convivialisme

Économisme et humanismes

Economie vs Economisme

La réflexion économique est utile, cela va de soi, et elle ne cesse de nous apprendre.
Elle ne s’inscrit pas moins dans l’ordre des moyens, le travail de l’économiste étant d’en optimiser la gestion.
La question des fins reste en amont, pour orienter l’étude, et en aval au moment du bilan.

Tout discours économique ouvre ainsi à deux types de débats : sur la cohérence des moyens et sur la pertinence des fins.
Toute réflexion économique un peu ample est donc politique ou, si l’on veut, morale : ses calculs découlent directement des choix faits pour l’organisation de la vie en société, et donc des rapports qu’on souhaite entre les hommes.

N’affichons pas pour autant à l’égard des économistes (en tant que spécialistes) une défiance de béotiens : ils ont souvent dans ces débats un rôle de premier plan car ils sont les mieux placés pour faire apparaître d’éventuels décalages entre les moyens décidés et les fins affichées et, si l’on se propose de changer ces dernières, d’en déduire les moyens qu’il faudrait alors mobiliser.

En quête d’autorité, certains esprits vont au delà. Ils se comportent en fondamentalistes de la modernité marchande et donnent à l’économie le statut d’une « science objective » qui serait indiscutable pour tout esprit sensé. Appelons
économisme
[1] leur prétention d’accéder à des « vérités ultimes » qui seraient indiscutables pour tout esprit sensé. Continuer la lecture de « Au delà du Convivialisme »

50 ans après Mai 68, Badiou fait le bilan

Mai 68 fait image en France, donc jalon. Pour les enfants du
baby boom
, ce fut, en politique, la fête initiatique.
Je suis l’un d’eux : avant, j’étais seul ; après, je fus dans le monde avec, souvent, des envies de retrait.
Le cinquantenaire de ce Mai a maintenant passé, comme les cinquante ans de contemporanéité qu’il signe avec ceux que le moment lançait, eux aussi, dans l’arène ou la marge.
width=Le philosophe Alain Badiou fut l’un d’eux, qu’on côtoya sans le vouloir, impérieuse occasion de questions à travailler, Continuer la lecture de « 50 ans après Mai 68, Badiou fait le bilan »