Courte leçon animale pour les jeunes mâles et les grands chefs:
voyez ici le spectacle de deux mâles en concurrence pour deux femelles…
L’un y perdra la vie, l’autre l’honneur et les femelles.
Moralité
Bien réfléchir avant d’engager le combat.
On peut s’y risquer comme un jeu mais n’oublions pas
que, si le but est de gagner, la victoire est au-delà de l’adversaire…
ainsi que le vrai danger, celui qu’on doit fuir à tout prix.
Le terrain est à peu près couvert mais c’est un terrain vague, assez plat et mal entretenu.
Houellebecq est l’écrivain déprimé de l’abjection et de l’ennui, un déglingué à la Céline mais en deçà de la colère, donc sans lyrisme, un mince Flaubert des faubourgs qui se distingue du géant malade en ce qu’il publie sa triste impuissance avec les mots crus que l’autre réservait à sa correspondance : Continuer la lecture de « Que penser de Michel Houellebecq ? »
Jérôme Fourquet, auteur de « L’Archipel français« , et son éditeur, ont trouvé le moyen de faire parler d’un livre utile qui, sans cela, ne serait qu’un recueil d’études IFOP et INED.
L’angle d’attaque ? Parler de « grand bouleversement » (un titre qui fait écho à l’inquiétant « grand remplacement » popularisé par Renaud Camus) pour mettre en avant quelques changements de proportion dans les prénoms religieux, ethniques ou locaux.
Par exemple, dans l’émission « La France vue par ses prénoms », on souligne le passage de 20,5% de Marie parmi les filles nées en 1900 à 0,3 % seulement en 2015, alors que, parallèlement, on trouve aujourd’hui 18 % de prénoms arabo-musulmans parmi les nouveau-nés.
C’est oublier que faire des enfants est un pari sur l’avenir et que le prénom qu’on leur donne est toujours pensé par les parents comme prise de position pour leur temps par rapport aux générations qui les ont précédés. Continuer la lecture de « La grande érosion des prénoms »