Nous nous sommes rencontrés au « Lieu-Dit » pour la réunion du « Comité de soutien Assange ».
Comme je vous l’ai dit, je vous lis régulièrement, en plein accord de fond sur les positions que vous prenez et avec gratitude pour le travail considérable que vous abattez. J’ai été heureux de vous voir et vous entendre, ainsi que les autres membres de la table ronde, que je suivrai désormais, particulièrement Laurent Dauré et Meriem Laribi.
Merci donc à vous tous.
Puissance historique de l’après Assange
Quant à la question que j’ai posée hier sur « l’après Assange », la réponse de fond à laquelle je parviens est : « Porter le flambeau ».
L’Ukraine est ruinée mais sa partition n’était jusque-là qu’un scénario plausible. Or la situation a changé. Cette évidence règle désormais le comportement de toutes les parties concernées.
Il est trop tôt pour qu’elles en conviennent : elles peuvent encore gagner ou/et perdre quelque chose dans les négociations à venir. Ce sera l’enjeu des prochains combats et des postures qu’on médiatisera pour l’histoire. « Des enjeux« , car ils sont nombreux : les armes, l’énergie, le réseau fluvial, l’accès à la mer Noire, les droits des populations et des églises…
Quoi qu’il en soit…
L’examen des pertes de chaque côté [1], la nature et le calendrier d’envoi d’armes à Kiev, annoncent clairement le résultat de la première phase de la guerre ukrainienne : la partition de ce qu’hier on appelait l’Ukraine.
[1] Voyez ici le « Bilan des pertes de guerre Russie / OTAN en Ukraine » réalisé par le général Dominique Delawarde…
Les prétendus « alliés » de l’OTAN en ont pris leur parti : les aides qu’ils promettent aujourd’hui ne visent pas « la victoire » invoquée (la récupération par Kiev des territoires déjà perdus ou toujours revendiqués par la Fédération de Russie) mais seulement la survie d’une « Ukraine de l’Ouest » dont Kiev serait, nominalement au moins, la capitale, face à une extension durable de la partie russe à l’Est et au Sud.
Cet article vaut d’être lu attentivement, mais je vous en livre tout de suite la conclusion : « Au sein de l’UE, la crédibilité d’un dirigeant dépend de son aptitude à infliger à son pays des régressions sociales d’ampleur, sous la surveillance tatillonne de la Commission européenne. À ce « Meilleur des Mondes » néolibéral, il faut espérer qu’une mobilisation populaire massive pourra faire obstacle. »
Souvenez-vous de Macron 2019
Mettons cette conclusion en regard avec ce qu’Emmanuel Macron déclarait sur les retraites dans sa conférence de presse du 25 avril 2019 (entre 2:45 et 4:26 dans le présent extrait)
L’ayant écouté, lisons la transcription…
« Est-ce qu’il faut reculer l’âge légal (de départ à la retraite) qui est aujourd’hui à 62 ans ? Je ne crois pas.