Esclavage pour dette (Égypte 592 av. J.-C.)

Assiette exposée au Musée du Louvre, accompagnée de la notice que voici :

Contrat d’engagement pour dette, en démotique
592 av. J.-C. (an 4 de Psammétique II, 26° dynastie)
B
ol en terre cuite

«… Je suis satisfaite de l’argent pour lequel je deviens ta servante. Je suis ta servante… Je ne pourrai plus me considérer comme une personne privée indépendante vis-à-vis de toi, jusqu’à ce que je t’aie remboursé tout argent, tout grain, toute autre chose au monde, avec les enfants qui naîtront de moi, avec tout ce qui m’appartient et tout ce que je vais produire, avec les vêtements que je porte sur le dos… »
(traduction d’après B Menu.)

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Détruire Mari, d’où nous venons

Retenons des frappes conjointes des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France que ces trois membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU continuent de parader dans les ruines syriennes pour y étaler, urbi et orbi, de leur (ir)résolution.
Emmanuel Macron nous l’a expliqué ce dimanche 15 avril  : « Nous étions arrivés à un moment où cette frappe était indispensable pour pouvoir redonner de la crédibilité à la parole de notre communauté » (12’), puis il a précisé sa pensée (12’ 40’’) : « Nous (la France) avons ré-acquis de la crédibilité à l’égard des Russes ».
Le prix de l’opération ? Le maintien des troupes américaines en Syrie. Jusqu’à ce qu’il n’y reste plus pierre sur pierre ?
Et tout cela pour que trois mal élus (Trump, May, Macron) s’essayent à jouer dans la cour des « grands » ?
À qui fera-t-il croire, notre « Emmanuel », que « Dieu est avec nous » et que son but est de « construire une solution durable pour le peuple syrien » (13’) ?

Comme les réfugiés, c’est de Syrie que nous venons

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