Pour Julian Assange et pour nous…

À Viktor Dedaj

Nous nous sommes rencontrés au « Lieu-Dit » pour la réunion du « Comité de soutien Assange ».

Comme je vous l’ai dit, je vous lis régulièrement, en plein accord de fond sur les positions que vous prenez et avec gratitude pour le travail considérable que vous abattez.
J’ai été heureux de vous voir et vous entendre, ainsi que les autres membres de la table ronde, que je suivrai désormais, particulièrement Laurent Dauré et Meriem Laribi.


Merci donc à vous tous.

Puissance historique de l’après Assange 

Quant à la question que j’ai posée hier sur « l’après Assange », la réponse de fond à laquelle je parviens est : « Porter le flambeau ».

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Trahir la paix ?

La France de Macron est aujourd’hui entraînée vers la guerre par l’Europe et l’OTAN. Avant de faire un pas de plus, regardons en arrière, vers une autre France qui, en 1790, voulait échapper à une nouvelle « guerre des rois ».

À la suite d’un incident maritime du côté de Vancouver, entre la Grande-Bretagne et l’Espagne, en un temps où la France avait encore des intérêts en Amérique du Nord, Louis XVI se jugeait tenu par le pacte des Bourbons de France et d’Espagne.

Par solidarité avec l’Espagne, il voulut préventivement renforcer sa marine.
Montmorin, son ministre, demanda donc à l’Assemblée constituante de voter un « secours », mais l’Assemblée posa une question préalable : « La nation doit-elle déléguer au roi l’exercice du droit de la paix et de la guerre ? ».

Par vote, elle répondit que la décision lui appartenait « sur proposition du roi » et, pour étayer ce refus d’une « guerre des rois », elle assortit la Constitution d’un alinéa mémorable :
« La Nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes, et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. »

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