La personne humaniste

Sceptique en matière de religion, l’humaniste est une personne de bonne compagnie, enjouée face aux vicissitudes de l’existence et de la politique.
Attachée aux savoirs éprouvés, elle vit en sage et se tient à distance des modes et passions du moment.
Elle a pour principe de s’y adapter sans les combattre.
Force d’inertie, elle ne leur résiste qu’à la manière d’un contrepoids.
Le parti humaniste
La fraction humaniste de la population joue donc en politique le rôle d’un stabilisateur.
Sa fonction naturelle est d’administrer, d’enseigner, de commenter, ce dont elle ne se prive pas : quand les circonstances s’y prêtent, elle aspire à conseiller.
Les tenants du changement la perçoivent comme rétrograde ou conservatrice.
Il est vrai qu’au lieu de bondir sur l’événement, elle veut d’abord l’observer pour mieux s’y adapter.